Les Caprices de Marianne
Écriture d'Alfred de Musset et mise en scène de Cindy Girard et Lyès Mussati
Tous publics à partir de 12 ans
Liberté de la femme - violences conjugales - respect filles/garçons -
relations amoureuses - jalousie
Les thèmes abordés dans la partie improvisée
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Les Droits (et les supposés Devoirs) des femmes
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Leur Capacité à choisir l'objet de leur amour
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Les Droits et Devoirs conjugaux
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La Jalousie et la rivalité. Les Stratégies pour éviter la violence dans le couple
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La relation d'Octave à l'alcool, et celle de Cœlio au suicide
Le besoin de créer ce spectacle provient d'une réflexion issue de notre expérience de tournée. Depuis plus de 15 ans, nous jouons des pièces sur la prévention SIDA, la contraception et les relations amoureuses.
Notre conviction : la nécessité de permettre aux publics jeunes et adultes de ses réapproprier le langage amoureux. Et cela, dans un cadre respectueux des droits des femmes et des hommes.
Le public adhère complètement à la langue de Musset. La distanciation ainsi créée permet de travailler sur les relations, les rapports de force, les modes d'expression. L'improvisation se libère ainsi totalement.
L'histoire...
Naples. Le 19ème siècle. A peine sortie du couvent, Marianne épouse l'homme que sa mère lui a choisi : Claudio, le juge. Elle l'aime, "puisque c'est son mari...".
Mais leur voisin, Cœlio, est tombé éperdument amoureux d'elle. Trop timide pour l'aborder, il mandate son meilleur ami, Octave, un mauvais garçon. Le drame est en marche.
Séduite par les mauvaises manières d'Octave, c'est de lui dont Marianne tombe amoureuse. Pourquoi s'émeut-elle de cet homme qui boit, fume de l'opium & courtise les filles de joie ?
Claudio soupçonne une atteinte à son honneur et règle le problème à sa manière : il fait appel à un tueur à gage.
Marianne donne rendez-vous à son amoureux, en espérant voir venir Octave.
Celui-ci (trop fidèle en amitié ?) envoie Cœlio à sa place.
L'amoureux transi comprend que ce n'est pas lui que Marianne attendait.
Persuadé d'voir été trahi par son ami, il s'élance au-devant de la mort. Dans un dernier accès de romantisme, il se tue sur l'arme du spadassin de Claudio.